Un petit apercu du travail effectué avec passion pour redonner une nouvelle jeunesse à ce garde temps.
Une petite plongeuse abordable et d'excellente qualité de fabrication. C'est une montre robuste, tout acier. Elle a traversé les décennies ; vous allez la découvrir en détail ci après. Commençons par quelques photos après ouverture : le joint de fond est sec. Crasse et rouille sont de la partie !
On enlève la partie remontage automatique, la tige de remontoir... et on sort le mouvement. On enlève le verre rayé. Les pièces sont sales. Observez les traces sur le mouvement ci-après.
On enlève le dateur et on découvre ceci :
Puis les pièces d'habillage sont passées aux ultrasons et nettoyées, le verre est repoli.
On procède alors au nettoyage des pièces du mouvement (lavage, rincage, essorage puis séchage).
Une fois le mouvement propre, on procède à son huilage et graissage.
Vient ensuite le réglage sur le banc électronique (observez le réglage privilégiant une légère avance).
Enfin, on remonte le cadran et les aiguilles.
Le boîtier de la montre sera repoli et la lunette tournante repeinte aux endroits où la peinture est écaillée. Ci dessous le boîtier avant le polissage.
Le boîtier a été restauré par mes soins : élimination des rayures et traces de choc, puis polissage ou brossage selon les endroits.
Voilà ce que cela donne une fois terminé (cf. photos ci-dessous) : j'ai reproduit le brossage soleil sur les faces supérieures ainsi que le poli mirroir sur les cotés.
Cette carure a maintenant retrouvé tout son éclat et l'aspect du neuf. On peut alors procéder au remontage de la lunette tournante et du verre.
On installe alors un tube d'étanchéité neuf pour assurer l'étanchéité de la couronne de remontoir : c'est ce tube qui va écraser le joint torique situé dans la couronne qui assure l'étanchéité.
Il reste à procéder à l'emboitage du mouvement, d'abord amputé de sa partie remontage automatique, puis avec cette partie remontée.
Observez la propreté du mouvement par rapport au début du reportage.
Le propriétaire ayant souhaité conserver l'aspect ancien des aiguilles, je ne les ai pas relumées : je les ai laissées telles quelles.
On place le joint sur le fond de la boite, on visse le fond et c'est terminé. Reste enfin la pose du bracelet. Le choix s'est porté sur un vrai bracelet Tropic - le fameux bracelet en caoutchouc souple des années 60 - avec anses incurvées qui sied parfaitement à la montre.
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