Les montres de plongée sont de plus en plus importantes au sein de ma collection. Ce sont des montres qui, de par leur étanchéité, garantissent une grande robustesse et une grande solidité.
Cet intérêt pour les plongeuses s'explique par la présence de modèles mythiques et dignes d'intérêt dans cette catégorie.
En fait, pratiquement tous mes projets d'acquisition sont actuellement des montres de plongée.
C'est une plongeuse extrème et dont la conception a fait preuve de beaucoup de sérieux qui commence cette page. Elle a été restaurée de A à Z par mes soins. Voir dans la rubrique restauration de montres pour plus de détails, en particulier concernant l'étanchéité. Quelques photos :
Une plongeuse française mythique pour commencer cette page, avec un bel exemplaire de la marque Auricoste, du nom de son créateur, horloger de la marine française. Cette montre date des années 70 et se singularise par ses aiguilles bleues et surtout par sa couronne de remontoir située à 4 heures.
Son boitier possède des formes non moins conventionnelles, avec des cotés saillants, comme s'il avait été taillé à la serpe, ce qui donne un aspect réellement "montre outil" à cette plongeuse, rappelant à son porteur qu'elle est plus destinée à évoluer dans les profondeurs que sous la manche d'un costume.
Commençons la saga des montres Omega de plongée, dont j'ai quelques exemplaires intéressants.
La Seamaster 120 est ma première montre de plongée. C'est une variante très intéressante que je n'ai rencontré qu'à deux reprises : il s'agit d'une Seamaster 120 version militaire, à cadran noir et disque de date sur fond noir. Les index sont blancs avec un trait de tritium vertical, alors que les version civiles ont un cadran bleu foncé, un disque de date sur fond blanc et des index intégralement en tritium.
J'y suis particulièrement attaché, elle est très sobre et raffinée à la fois.
C'est un très bel objet. Elle se porte très très facilement, d'autant plus facilement que cette montre est "dans son jus".
C'est en effet beaucoup plus facile de porter une montre qui porte des signes d'usage, ce qui lui donne un cachet supplémentaire. Jamais révisée ni repolie, elle marche très bien.
La Seamaster 300 est une montre un peu plus courante... tout est relatif car il existe tellement de copies plus ou moins bien faites de ce modèle - ou des assemblages modernes qu'on reconnait au premier coup d'oeil - qu'en voir une authentique est exceptionnel. Cette Omega Seamaster 300 est magnifique. Elle est également dans son jus, jamais repolie ni révisée. C'est une première main, je l'ai acheté directement à un plongeur qui l'avait achetée neuve en 1969.
Voici une montre extrème... (mais la suivante l'est encore davantage).
C'est la mythique plongeuse professionnelle de OMEGA, surnommée Ploprof.
Modèle mythique développé conjointement avec le commandant Jacques-Yves Cousteau, je l'ai porté frequemment, aussi insensé que cela puisse paraitre (elle est un peu voyante).
Certes, il s'agit d'un objet très massif, comme taillé dans un bloc d'acier, mais malgré cette carrure impressionnante, il apparait un objet à l'attrait technique incontestable, surtout lorsque l'on connait l'histoire de la montre (accrochée à la coque d'un sous marin par plus de 1000 mètres de fond, elle s'arrétait car le verre touchait les aiguilles mais ne prenait pas l'eau !)
Bref, elle déchaine les passions et inspire le respect.
Désirée par de nombreux amateurs, beaucoup ne franchissent pas le cap de l'achat d'un tel modèle, au look imposant.
Une plongeuse extrème avec une profondeur record de 1000 mètres, développée en partenariat avec l'équipe de Jacques-Yves Cousteau, connu pour ses reportages sous marin à bord de son bateau, la Calypso.
La Seamaster 1000 mètres succède à la Seamaster 600, plus spectaculaire par son design (cf. § précédent).
Cette version 1000 mètres est un peu plus classique et ressemble à une plongeuse plus conventionnelle - encore une fois tout est relatif. Elle est aussi beaucoup plus rare que la 600.
Tout comme la Seamaster 600, la Seamaster 1000 possède un boitier acier inox monobloc usiné dans la masse, avec un fond strié qui fait la particularité des ploprof Omega.
Quelques photos avec le bracelet caoutchouc :
Quelques clichés avec le bracelet en mailles milanaises, encore appelé "mesh" ou "cote de maille".
Puis d'autres clichés avec le bracelet acier classique à maillons, identique au bracelet de la Seamaster 600.
Enfin, à titre comparatif, quelques photos en compagnie d'une autre "géante", la Seamaster 120 version militaire :
Une autre plongeuse française mythique et surtout atypique, dont le prix neuf était supérieur à celui d'une Rolex Submariner et dont la double particularité est d'avoir la couronne de remontoir à midi et des anses mobiles pour empêcher toute utilisation imprévue de la couronne. Cette montre est "dans son jus". Autrement dit, elle n'a jamais été restaurée et présente des traces d'usure. En fait, elle n'a besoin que d'un nettoyage du mouvement et d'un polissage du boitier. Le cadran est parfait. Il a conservé son brillant et les index présentent une belle patine. La couronne de remontoir n'est pas d'origine. Cette montre fera l'objet d'une restauration et la couronne sera remplacée par mes soins.
Voici une belle petite plongeuse au design très classique, inspirée par les montres les plus mythiques. Sa fonction jour date, et sa trotteuse orange contribuent à son originalité et à son charme. Cette montre est dans un état comme neuf. Son cadran d'un bleu profond se marie à merveille avec son bracelet TROPIC SPORT bleu.
De manière identique à la précédente Nautic, celle-ci est également dotée du mouvement électronique Lip R184.
C'est une montre en état exceptionnel, totalement neuve de stock, jamais portée et dotée d'un modèle de cadran très rare gris biton avec la pastille à gauche du guichet de date (projet d'indication de l'autonomie de la pile qui n'a jamais vu le jour).
C'est une autre Lip Nautic Ski, dans sa version plus rare à cadran gris. Elle est plus classique par sa forme ronde et son cadran sobre. Toujours équipée du mouvement R184.
Dans la série des montres mythiques de plongée : une Kontiki Super de la manufacture Eterna. Cette montre a été totalement restaurée par mes soins (cf. dossier complet de la rubrique restauration) :
La Lip Submariner est une montre similaire à la Naurtic Ski. Son design est très proche. On remarque l'influence des années 70 dans son dessin.
C'est cependant une montre beacup plus rare, produite à beaucoup moins d'exemplaires et difficile à trouver.
Elle se distingue de la Nautic par sa lunette tournante externe, ce qui lui donne un look de plongeuse plus affirmée.
Elle est dotée du même mouvement électromécanique R148, bien connu. Elle a été restaurée par mes soins (cf. dossier de restauration). Images :
Maintenant des photos sous lumière tamisée :
Voilà une plongeuse intéressante à la lunette très épaisse. Les plongeuses "Sous Marine" ont existé sous différentes marques à la manière des Caribbean. Elles possèdent toutes le même boitier dont le fond est gravé des inscriptions SOUS MARINE 300M suivi du numéro de brevet. C'est une très grande classique, de part sa forme que par son mouvement incabloc Automatic. Une telle plongeuse tout acier et avec un tel cachet est un régal à porter. C'est une montre tout en acier, d'une très grande qualité, capable de tenir la dragée haute face aux plus plus beaux modèles des grandes marques. Elle présente de plus une très belle finition. J'ai révisé son mouvement en 2008 puis je l'ai entièrement restaurée en Mars 2009 (cf. dossier de restauration complet de la rubrique restaurations).
Quelques photos avant restauration :
Quelques photos après :
Entièrement restaurée par mes soins, nettoyage et réglage du mouvement, polissage du boitier, restauration complète de la lunette...
Voici une autre plongeuse mythique : la Certina DS... en version 1000m ! Plus extrème par ses performances que la Seamaster 600, elle est en revanche moins massive. Elle est très très épaisse, ce qui en fait, tout comme la Ploprof, une montre qui se remarque. Je l'ai eu totalement neuve de stock, elle est superbe, très très bien finie. Les alternances de finition brossé et poli mirroir sont superbes. C'est une montre qui donne beaucoup de plaisir au poignet, on la sent de par son poids.
La Nautic est une montre chère à mes yeux : elle possède à elle seule tellement de caractéristiques intéressantes, avec son mouvement électronique (tellement innovant !) son record de profondeur, mais aussi sa nationalité française. De plus c'est une montre au design unique... elle a tout inventé en design et se reconnait entre 1000. Le modèle présenté, dans sa configuration à boîtier coussin, était à l'époque une préfiguration de la montre du futur. Je l'ai acheté NOS également et je l'ai beaucoup porté... et la porte encore avec grand plaisir.
C'est pour l'instant l'achat ultime, le plus déraisonnable et à la fois le plus raisonné que j'ai pu faire. Déraisonnable par son prix mais raisonnable par son coté "valeur sure".
Pour être tout à fait précis, je ne "cherchais" pas cette montre... j'attendais plutôt de tomber dessus.
En effet, on en voit à vendre très souvent mais rarement dans cet état "sorti du tiroir".
Celle-ci est exactement ce que je voulais, inconsciemment, sans jamais m'oser me l'avouer. Quand je l'ai vu, j'ai su que c'était "celle là". Patinée à souhait, jamais repolie, des index "coquille d'oeuf", ses traces d'usage sur le boîtier... qu'est ce que c'est beau une montre qui a 40 ans !
En 1.9XX.XXX, elle date de 1968. Le bracelet Nato sable lui convient parfaitement :
Le bracelet Jubilé lui convient également très bien :
C'est une belle plongeuse mythique que voici. La Tudor Submariner, petite soeur de la Rolex Submariner.
Elle en impose pare son carisme, ses proportions parfaites et sa grosse couronne signée Rolex.
Cette montre est une 7928 et date de 1965, c'est donc une des premières versions. Elle possède donc le mouvement 390, qui est un mouvement Rolex. Elle est donc entièrement Rolex et ne possède de Tudor que le nom (il faut savoir que les Tudor postérieures ne possèdent plus de mouvement Rolex, mais des mouvements ETA de grande diffusion)
Elle est remarquable par son état très proche du neuf.
Ce qui est le plus intéressant sur cette montre précisément, et ce qui en fait son intérêt et sa rareté, c'est son cadran "chemin de fer".
En effet, les indes des minutes ne débutent pas, comme sur les modèle plus récents, sur le bord du cadrn. Ils sont entourés par un cercle et c'est ce qui caractérise les Rolex anciennes.
Une Tudor a cadran chemin de fer est particulièrement difficile à trouver et celle-ci représente pas mal de recherches, surtout dans cet état exceptionnel..
C'est un mythe qui vient de rentrer dans ma collection : LA montre de James Bond, j'ai nommé la Rolex Submariner 6538. Il me reste à acheter l'Aston Martin DB5 maintenant !
Celle-ci date de 1958. Elle est dotée du calibre Rolex 1030 comme il se doit.
Quelques photos, sur un NATO noir avant de lui trouver un NATO identique à celui porté par James Bond :
C'est une belle plongeuse récente (fin 90 / début 2000), portée à l'écran par Pierce Brosnan dans les James Bond de cette période, et toujours aujourd'hui par Daniel Craig dans les James Bond actuels. Il s'agit d'une version mid-size, c'est à dire qu'elle fait 36mm de diamùètre hors couronne, et 41mm incluant la couronne. Même s'il s'agit d'une mid-size, elle est quand même assez massive, avec ses épaulement d'acier de chaque coté de la couronne.
Pour terminer, quelques clichés en compagnie de deux vintages, une Lip Submariner, une Aquadive et la Seamaster 1000m :
